On peut attendre 2049 pour se mettre en mouvement, mais alors il est fort à parier qu’on se mettra en mouvement pour fuir des conditions climatiques devenues insoutenables ou qu’on assistera au mouvement de populations fuyant les conditions qui chez elles seront devenues insoutenables.

Les questions de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique ne sera pas à régler en 2049, il sera trop tard. Mais elle peut encore l’être. C’est en ce sens que depuis 15 ans, Villes Parallèles chemine.

Tout d’abord, dans la tête d’Antoine Houël, son fondateur en 2019, qui, au travers de ses premières expériences dans l’efficacité énergétique et l’énergie renouvelable pour le bâtiment, a abordé le problème du réchauffement par la brique énergétique et technique. Puis, c’est par un focus sur les usages en travaillant sur la programmation d’une conciergerie de quartier, pensée comme « un refuge » urbain permettant d’encaisser les chocs et qui a, durant les confinements, pleinement prouvé son rôle d’espace accueillant. Et enfin, par la constitution d’une structure dédiée aux questions de refondation de nos manières d’habiter et de vivre nos villes.

Outre le réchauffement climatique qui est une donnée d’entrée, Villes Parallèles part d’un second constat manifeste : nos villes sont composées de strates de plus en plus étanches les unes aux autres. Mobilité, discours, intérêts économiques, cultures, créent des cloisonnements limitant notre capacité à faire société, limitant notre capacité à faire ville.

Ainsi, Villes parallèles aspire à créer des chemins de traverse entre ces strates urbaines pour construire une ville qui prend en compte toutes les échelles de temps (climat, politique, opérateurs immobiliers, entreprises, association, habitants), pour que, de l’amont à la livraison des projets immobiliers et urbains, l’appropriation soit la plus large possible. C’est la mission que s’est fixé Villes Parallèles.

Celle de proposer une approche de la programmation où se croisent les sciences dures, sociales et les outils du design, pour atteindre les objectifs de neutralité carbone de 2050. En partant toujours des territoires, de leur singularité, de leur besoins. Et de cheminer par des imaginaires qui ouvrent des perspectives et possibilités joyeuses, conviviales, pleines de beauté et d’interactions sociales. Imaginaires qu’il convient de spatialiser au travers de projets urbains et immobiliers.

“ la ville de demain existe déjà aujourd’hui !”